« Il est grand temps de rallumer les étoiles », ou encore
« Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine » : ces citations sont populaires. Guillaume Apollinaire est sans doute l’un des grands de la poésie française du début du XXème siècle.
Ami de Picasso, né à Rome de mère polonaise, naturalisé français en 1916, son destin est plus qu’original. Banquier autant que poète, fils naturel d'un officier italien, Guglielmo Alberto Wladimiro Alessandro Apollinaire de Kostrowitzki, que tout le monde appelle Wilhelm, fut d’abord précepteur de français.
A Paris, il se découvre une passion totale, l'écriture. Dès lors s'ensuivent quelques rencontres fondamentales : Alfred Jarry, Max Jacob, Pablo Picasso… Apollinaire créé Le Festin d'Esope, revue de poésie.
Écrivain de l'avant-garde, il publie plusieurs recueils de poèmes, Alcools, Le Poète assassiné, Calligrammes.
Son ouvrage Les Mamelles de Tirésias, drame surréaliste, fournit à André Breton le nom même du mouvement qui deviendra célèbre. Après avoir été enrôlé dans le conflit de 1914-18, il meurt de la grippe espagnole.