Des taxis volants à Paris cet été

Ce sera l’un des spectacles de l’été à Paris ! Et c’est déjà le Buzz de la capitale. Les Parisiens pourront voir en juin les premiers taxis de la Seine, les Sea Bubble. Depuis un an et demi, le navigateur Alain Thébault  travaille à la mise au point de ces taxis volants au-dessus de l’eau. La technologie s’inspire de l'Hydroptère le plus rapide du monde, dont Alain Thébault est le skipper. Passé une certaine vitesse, ce bateau s’élève jusqu’à cinq mètres au-dessus de l’eau grâce à ses ailes immergées. Les Sea Bubbles reprennent le même principe : quatre ailes implantées sur une coque arrondie pouvant accueillir jusqu’à quatre passagers.

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Les bulles flottantes deviendront-elles un nouveau moyen de transport pour les Parisiens ?Cette solution a déjà fait couler beaucoup d’encre, bien aidée par Anne Hidalgo, première VRP des Sea Bubbles. La semaine dernière encore, elle invitait Alain Thébault et Anders Bringdal à présenter leurs bulles volantes au Forum Urban Waterways à Chicago, nous raconte Le Parisien.

La maire de Paris voit dans ces bulles volantes, silencieuses et alimentées à 100 % en énergies renouvelables, une opportunité pour réduire le flux de voitures sur  les berges de la Seine.

« L’expérimentation se fera cet été, mais donner une date est aujourd’hui prématuré, indique-t-on dans l’entourage d’Anne Hidalgo. Nous travaillons avec ses équipes pour que cela se fasse le plus tôt possible. »

Alain Thébault, qui peine à freiner son enthousiasme, veut aller très vite. Le navigateur dit réserver la première sortie publique de ses « taxis volants » pour Paris. « Par patriotisme et par fidélité à Anne Hidalgo qui nous à très vite a soutenu », explique-t-il. Sea Bubble a mis en place un premier prototype, qui navigue aujourd’hui. « Il s’agit d’une version basse vitesse, conçue pour Paris où les déplacements sur la Seine ne doivent pas excéder 12 ou 18 km/h », précise Alain Thébault. Deux bulles de cette version sont en ce moment en construction au chantier Décision en Suisse, ce même chantier qui a fabriqué Solar Impulse !

V2+front

Sea Bubble prépare aussi un « pop-up tour » qui devrait durer six mois et qui visera à présenter la technologie dans les grandes villes du monde. « De nombreux maires se sont montrés enthousiastes lorsque nous les avons rencontrés à Chicago. Londres, San Francisco, Seattle, Miami… » : « l’idée est de lancer très la production des bulles et de les déployer dans plusieurs villes du monde à partir de fin 2018 », s’enthousiasme Alain Thébault qui a son plan de bataille bien en tête : « 50 villes équipées d’ici cinq ans ».

La start-up voit l’avenir dans une seconde version, plus rapide, qu’elle prépare en ce moment dans le sud de la France. « Quel sera l’intérêt de citadins de prendre un Sea Bubble si cela va moins vite qu’un vélo ?, demande Alain Thébault. Le trafic fluvial ne redeviendra véritablement crédible que quand on libérera la vitesse. La Grande Bretagne est plus à la pointe sur ce point. A Londres il n’y a pas de telle limitation de vitesse. »

 

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